Voyage voyage

Après 10 heures de vol entre Paris et Hanoï, 4 heures d'attente à l'aéroport international d'Hanoï (dont on fait le tour en 10 minutes montre en main !) et une heure de vol, nous rejoignons enfin Luang Prabang en fin de matinée.

Les passagers ne sont pas très nombreux, les formalités douanières pour l'obtention du visa pas très compliquées, et nous sortons rapidement, accueillis par Vi, notre guide Lao. "Sabqai-dii" : c'est la manière traditionnelle pour se saluer (ne pas oublier les mains jointes et une légère inclinaison du buste) que nous allons maintenant pratiquer à longueur de journée.

Vi est un jeune homme de 25 ans, qui parle un français très correct. Nous dirions qu'il est "branché", mais il s'avèrera, par la suite, également très traditionnel, notamment dans sa relation au bouddhisme.

Direction l'hôtel, très bien situé en centre ville, et premières découvertes. Anciennes maisons coloniales transformées en boutiques, en restaurants ou en hôtels, l'architecture est simple. Circulation assez discrète, impression de calme.

Nous nous dirigeons vers les rives de la Nam Khan, l'autre cours d'eau qui baigne Luang Prabang avec le Mékong. Un pont en bambou la traverse pour rejoindre l'autre rive ; chaque année, il est démonté et remonté pour ne pas être emporté par les crues. Pour financer les travaux, un péage a été institué : 5000 kips, soit ... 0,50 centime d'euros ! Effectivement, l'échelle des prix n'est plus la même qu'en France ...

Puis c'est la première approche avec les Vats. Il y en a partout à Luang Prabang. Le Vat est un ensemble de bâtiments qui sert de lieu de culte, mais aussi de rencontre, de vie. Nous nous intéressons à celui qui est à côté de notre hôtel : le Vat Si Phuttabat. L'endroit est calme, ça et là passent des moines ou de jeunes enfants. Atmosphère paisible.

Premier dîner lao le soir, dans un restaurant de la rue principale : c'est bon, ça a du goût et ça "n'arrache pas".