Voyage voyage

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MARE e MONTI NORD

Parti dans la deuxième quinzaine de septembre en Corse avec des amis, nous avons parcouru la majeure partie du Mare e Monti Nord, plus précisément de Calenzana à Evisa.

Le GR20 a la réputation d'être très dur. Et je peux le dire : nous l'avons emprunté.

Tout de suite, on monte et on domine. Le sentier porte bien son nom, entre mer et montagne

Mais bon, à un moment il faut arrêter de blaguer : marcher ou périr, il faut choisir

Et l'on rentre alors dans le vif du sujet, plus précisément de l'arrière pays : montagneux, rocailleux, torturé

On m'avait dit : en Corse, il fait toujours beau. Oui, sauf certains jours ... Et ces jours en furent !

Mais ce genre de chose ne dure pas ; le soleil revient vite, avec lui les hébergements sympas comme à Tuarelli avec sa piscine naturelle

Direction ensuite la mer et Galéria que l'on rejoint par l'ancien sentier de transhumance qui reliait Calvi à Niolu

Après un orage mémorable, nous reprenons la route (enfin le chemin) vers Girolata

Et ce sont les premières visions du golfe de Girolata

L'arrivée sur Girolata et sa tour génoise est impressionnante

Et la nuit sera douce au gîte du cormoran

Mais le chemin n'attend pas, et il nous faut repartir, jamais loin de la mer, pour rejoindre Porto

Puis nous rejoignons le village de Ota, perché à flanc de montagne

Avant de remonter le magnifique défilé de la Spilonca parsemé de ponts génois

Le relief est très accidenté, le plat quasi inexistant, les chemins souvent caillouteux demandent une grande attention sous peine de se tordre le pied, et les pentes sont parfois bien raides. Il n'empêche, il offre de très beaux points de vue. Et lorsque l'on arrive au sommet d'un parcours, les efforts fournis sont oubliés, la sueur laissée sur le chemin n'est plus qu'un lointain souvenir, et il ne reste que le magnifique spectacle qui nous est offert.

Nous n'avons pas bénéficié du grand beau temps habituel à la Corse. Les trombes d'eau qui ont accompagné l'orage à Galéria auraient pu nous empêcher d'effectuer l'étape de Girolata ; ça aurait été bien dommage. Une pluie battante nous a surpris entre Girolata et Curzu, et c'est trempés de la tête aux pieds, malgré les capes qui nous protégeaient, que nous avons trouvé un refuge inattendu dans une cabane de chasseurs opportunément ouverte. En même temps, les températures plutôt douces nous ont épargné une fatigue supplémentaire.

A part ça, la bière corse se laisse boire (même si l'altitude ne justifie pas les prix pratiqués  qui atteignent sommets difficilement explicables), le sanglier et la charcuterie nourissent fort agréablement et efficacement son homme (la femme aussi), et les gîtes fréquentés se sont révélés plutôt confortables. Quant aux Corses, je n'en dirai rien ... Au cas où je déciderai d'y retourner une prochaine fois !



11/10/2009
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